Dans la méthodologie E+C-, on différencie bien l'électricité auto-consommée et l’électricité produite puis réinjectée sur le réseau, ou autrement dit l'électricité exportée. On a d'ailleurs :
électricité totale produite = électricité auto-consommée + électricité exportée
Ces quantités sont théoriques et issues de l'étude thermique réglementaire.
L'export d'électricité est valorisé dès lors que l'électricité exportée a un impact environnemental moindre que celui du réseau électrique français. Ainsi, on va comparer l'impact du moyen de production locale d'électricité (PV ou cogénération) par rapport à ce qu'il produit sur un an et ainsi obtenir un impact par kilowattheure que l'on va comparer à celui du réseau français. Si l'impact est plus faible que celui du réseau, on valorisera la différence dans un indicateur appelé "Bénéfices liés à l'export d'énergie". L'export est donc valorisée puisqu'il viendra se soustraire à l'impact total du projet.
💻 Dans Vizcab Eval, il suffit de renseigner la production d'électricité totale en kWh/an et le pourcentage d'autoconsommation dans le lot 8.2 ou 13 pour que les bénéfices liés à l'export d'énergie soient calculés :
💡 L'export d'électricité est valorisé, l'électricité auto-consommée permet de réduire l'électricité consommée du réseau et l'impact du moyen de production est allouée au bâtiment en fonction de ce pourcentage. Cependant, les moyens de production locale d'énergie ont un impact important sur le contributeur PCE. A vous de trouver le bon équilibre pour votre projet !
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